Ce que la science nous dit sur l'hypnose
Tu es dans la voiture, perdu dans tes pensées ...
Et tu réalises que tu es déjà arrivé, sans même faire attention au chemin emprunté.
Tu lis un livre ou tu écoutes une voix ... et tout autour semble disparaître.
Ce genre de moments, on les vit tous.
Ce ne sont pas des absences, mais des instants où l'attention se détourne du monde extérieur. Moins de distraction, plus de présence intérieur.
L'hypnose, c'est un état bien réel.
C'est ce type de bascule mentale que la science appelle un état modifié de conscience:
Un fonctionnement différent mais naturel du cerveau, entre l'éveil classique et le sommeil.
Un état dans lequel tu reste conscient, mais différemment.
Plus calme, plus concentré, plus réceptif.
Cet état se mesure, s'analyse, et se confirme dans les laboratoires du monde entier.
Ce que la science observe aujourd'hui
IRM, électroencéphalogrammes, tests cliniques…
Aujourd’hui, la science observe très concrètement ce qui se passe dans le cerveau pendant un état d’hypnose.
Grâce aux IRM, on voit que certaines zones du cerveau, comme celles liées à la douleur ou au stress, diminuent leur activité.
D’autres, comme celles de la concentration ou de l’imagination, deviennent plus actives.
Dans de nombreux hôpitaux en France et dans le monde, l’hypnose est utilisée :
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en salle d’opération, pour remplacer ou compléter une anesthésie,
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en soins palliatifs, pour apaiser la douleur ou la peur,
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en accompagnement psychologique, pour les troubles anxieux, les phobies, les addictions.
Les chercheurs s’y intéressent aussi pour d’autres domaines du quotidien :
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améliorer le sommeil,
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aider les personnes atteintes de TDAH à mieux se concentrer,
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accompagner les patients atteints de dépression,
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ou encore faciliter la gestion des émotions dans des contextes de stress chronique.
Des institutions reconnues comme l’INSERM, le CNRS, ou l’université de Stanford ont publié de nombreuses études ces dernières années.
Les données s’accumulent, les résultats sont sérieux et cohérents.
Ce n’est pas magique. Ce n’est pas une mode.
C’est un état mental naturel, que la science commence à comprendre… et à utiliser.